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La motivation ? Rien d’autre que notre carburant !

La motivation ? Rien d’autre que notre carburant !

La motivation de l’être humain est une composante importante dans nos organisations professionnelles, et pour cause, c’est elle qui détermine son niveau d’efficacité. Son fonctionnement mérite une attention toute particulière afin d’interagir le plus adroitement possible dans nos organisations, ce qui se répercutera positivement tant sur l’engagement individuel que sur l’intelligence collective. Voici une piste sur le pourquoi et le comment ?

  1. La motivation

Elle trouve son origine dans les raisons, les intérêts et les éléments qui poussent tout individu dans son action. La notion de « pousser » explicite très clairement le fait que l’impulsion, la source, provient de l’individu lui-même et non de toute autre personne qui chercherait à le motiver !

Nous pouvons distinguer deux types de motivation, l’intrinsèque et l’extrinsèque, toujours selon Deci & Ryan (réf. Edward L. Deci & Richard M. Ryan – Intrinsic motivation and self-determination in human behavior -1985) :

  • la motivation intrinsèque s’explique par l’intérêt que représente la pratique d’une activité pour elle-même, en l’absence de toute récompense extérieure. La cause est interne à l’individu. Cette motivation procure un sentiment de compétence, de valeur personnelle, de détermination et de responsabilité à celui qui la ressent.
  • la motivation extrinsèque est en lien avec l’engagement dans une activité en vue de retirer quelque chose de plaisant ou d’éviter quelque chose de déplaisant. Elle provient donc de l’extérieur. Elle a, par essence, une fonction instrumentale et présente le risque de créer un dépendance.
  1. Nos interactions ?

Tout d’abord, il est important de se rappeler que ce qui pousse toute personne à agir va dans le sens de veiller à satisfaire ses besoins psychologiques fondamentaux (Deci & Ryan) qui sont au nombre de trois :

  1. Le besoin de compétence, d’expression de capacités.
  2. Le besoin d’autonomie, d’auto-direction.
  3. Le besoin d’affiliation, d’appartenance, d’équité.

Dès lors, la personne qui a la possibilité de travailler dans ces conditions d’épanouissement devient d’autant plus motivée à se mettre en action. Elle peut exprimer sa créativité, être participative, être en mesure d’aimer son travail, d’y ressentir du plaisir et de prendre l’entière responsabilité de son action et de son résultat au service de la raison d’être de l’organisation, de l’entreprise C.Q.F.D.

Tout(e) responsable d’équipe ou d’organisation peut promouvoir cette dynamique en distribuant suffisamment de pouvoir et d’autorité aux personnes à s’organiser par elles-mêmes autour de leur mission et à pouvoir se contrôler de l’intérieur. Cela crée du sens à leur travail. « Comment créer un environnement où les personnes se motivent elles-mêmes ? » devient LA question, plutôt que « Comment motiver les personnes ? ».

« Il est possible d’obtenir des autres ce dont on a besoin en les contrôlant. Ce faisant, on contribue à ce qu’ils ne se contrôlent pas eux-mêmes parce que ne se sentant pas responsables de leurs actions ».

En ce sens, l’être humain représente bien plus le capital de l’organisation, de l’entreprise, qu’une ressource (RH) ! Il en est sa plus grande richesse. Alors, prenons-en soin ! Bienveillance et savoir-être ne peuvent qu’augmenter sa motivation.

« Motiver, s’est inverser le sens de l’énergie » (F. Proust)

A votre écoute pour un échange : +41 79 355 23 05  ou  philippe@accorhom.ch